Mentor, espion pour son vassal et bien sûr et surtout ; courtisan à la cour du roi.
situation familiale ;
Vit seul, sa famille est morte à ses yeux.
statut matrimonial ;
Plus ou moins célibataire.
niveau de vie ;
Plus qu'aisé.
édition gagnée ;
Douzième.
note ;
16/20.
mentor ;
Carlos et Elias.
façon de gagner ;
A vécu grâce aux cadeaux des sponsors, seul, caché puis a tué les carrières à la corne d'abondance pendant que les autres tributs mourraient empoisonnés.
défis remportés ;
A récupéré cinq dispostifs de tributs. Mort ou vivant.
Quel est votre avis sur Bastide et le train de vie de ses habitants?
J’ai toujours été pro-Bastide. Même si c’était totalement le contraire concernant ma famille, mes parents, leurs amis. Mais ils ont torts. Ils ont tous tort. La Bastide nous offre tout. Elle m’offre tout. Surtout depuis que j’ai gagné ses Jeux. Depuis le début des Jeux, je m’en rappelle, tout le monde autour de moi était contre. Personne ne croyait la capitale. Du moins, c'est ce que je pensais. Mais pour moi, ça a toujours était différent. Je savais qu’ils avaient raisons. Je savais que le roi disait la vérité. C’est pourquoi, dès que j’en avais l’occasion, dès que mes parents n’étaient pas la, dès que je le pouvais, j’allais m’entraîner au centre d’entraînement. Ça en devenait une obsession. J’en voulais toujours plus. Et j’ai réussi. J’ai été tiré au sort, et j’ai gagné. Et tout ça grâce à la Bastide. Concernant le train de vie de ses habitants, rien ne me dérange. Ni leurs démesures, ni leurs excentricités, rien. Et puis, beaucoup d’entre eux sont mes clients. Je veux dire, que je suis courtisan à la cour du roi. A la capitale, ce n’est un secret pour personne. Il me paye, et je leur donne ce qu’il veule… Mon corps. Ce n’est un secret pour personne à la cour. Mais dans les Districts, personne n’en n’est au courant. Et ses mieux, pourquoi je voudrais de ses pauvres affamés ? Dans tout les sens du thermes.
Que pensez-vous des jeux de la rédemption?
Je trouve les Jeux plutôt amusant, ou distrayant. C’est vrai que s’ils n’existaient pas, la vie serait fade et simple. Rien pour s’occuper. Ça, c’est que j’aurais pu penser avant d’être tirer au sort. Quand je m’entraînais encore, quand je cherchais de l’honneur, de la fierté, de l’argent, de la reconnaissance. Maintenant, c’est différent. Tout a changé. Ces trois courts jours dans ce Taj Mahal me hante, chaque seconde de ma vie. A chaque nouvelle édition, à chaque fois que je vois quelque chose en rapport avec les Jeux, j’ai l’impression que c’est le Roi Silas qui m’envoie un message. Que je ne suis qu’un survivant, pas un gagnant. Que je ne pourrais jamais être heureux. Que je ne suis qu’un courtisan, que je ne pourrais être heureux. Qu’il a ruiné ma vie. Mais ça, je ne suis pas sur de m’en rendre conte. Et puis, quand bien même je le penserais, ma vie est parfaite maintenant. Du moins, je crois ? Je ne peux pas me permettre de penser cela, je dois refouler ça au plus profond de mon esprit, de mon corps, et personne ne doit en être au courant. Car ce monde est petit. Et je sais que la royauté a des oreilles partout. Quoi que je dise, à qui que je le dise, le roi sera au courant. Et c’est effrayant. En bref, les jeux sont une bonne chose.
Votre expérience dans les jeux a-t-elle changé votre façon de voir les choses?
Bien sûr. Et ça me semble évident. C’est pareil pour chaque gagnant. Les champions qui diront le contraire sont des menteurs ou sont de mauvaise foi. Les jeux nous ont tous changé, que ce soit en bien ou en mal. Commençant par les meurtres. L’argent. La popularité. La médiatisation. Tout ça n’a fait qu’accroître mon égo qui était déjà très sur-dimensionner de base à la base. Je l’avoue – attention c’est la première et dernière fois que vous m’entendrez l’admettre. Enfin bref, depuis que j’ai gagné, depuis le Taj Mahal je suis au dessus de tout le monde. Ils ont besoins de moi. Dès que je fais une apparition en publique, je suis filmé, photographié et j’aime ça. En réalité, ça m’obsède. Mon apparence, tout. Je me sens populaire, et j’aime vraiment ça. Avant je n’étais pas comme ça. Du moins, je ne le montrais pas, puisque je ne pouvais pas m’en permettre. Mais maintenant, je peux. On ne prendrait plus pour un fou. Je me sens aimé, alors qu’avant les Jeux, je ne pouvais pas être aimé puisque je m’aimais moi-même trop. Ils ont aussi changés ma relation avec ma famille. Alors que j’étais le chouchou « autrefois » je suis maintenant qu’une petite merde orgueilleuse morte à leurs yeux. N’ayons pas peur des mots, d’une manière ou d’une autre, ils ne m’apportaient rien. Comparé à la Bastide.
Comment vivez-vous votre condition de gagnant?
Mes conditions de gagnants ? Je fais sûrement parti des dix hommes les plus riches de l’Empire. Je suis connu de tous. Toute la Bastide essaye de profiter de ma notoriété. Ils pensent peut-être me flattés ? Mais ce sont tous des lèche-culs. Alors je ne laisse apparaître qu’une façade impassible. Ils n’ont cas aller dans une arène et survivre, si vraiment ils nous aiment, nous, les champions. Enfin bref, je m’égare. Mes conditions de vie sont parfaites. J’ai tout ce que je désire, j’ai tout l’argent dont j’ai besoin. J’ai toutes les femmes que je veux. Et soit dit en passant, n’importe qui ayant les moyens peut m’avoir… Je n’ai pas encore décidé de si c’était une bonne chose ou non, mais on ne va pas revenir sur ça. J’ai fais mon petit effet durant les jeux, concernant ma ruse, que le vassal de mon district m’a engagé en tant qu’espion pour la garde royal. Et ça, ça fait parti de la ‘‘belle’’ vie que j’ai, car je ne vous parle pas des sommes d’argents que je gagne grâce à cela.
Avez-vous déjà travaillé en tant que mentor? Que pensez vous des princes de votre district?
Je suis mentor depuis que je suis sorti de cette arène, mais je n’ai su faire revenir qu’un seul de mes princes. Une princesse, plus tôt. Et c’est celle à qui je m’attendais le moins de voir la tête à l’issue de ses Jeux. Son « co-équipier » était une grosse brute, type carrière, mais il est mort dans les premières heures. Elle est devenue folle et a tuée tout les tributs qu’elle croisait. Je l’ai aidé comme j’ai pu, mais à quoi bon ? A quoi bon serve les mentors ? A rien. Lorsque l’on est dans l’arène, il n’y a personne avec nous. On est seuls. Lorsqu’on est face à la mort, il n’y plus de « bon mentors » ou « mauvais ». Et c’est tout ce que j’essaye d’expliquer à mes princes. Qu’une fois dans la cage, je ne leur servirais à rien, mis à part pour quelques cadeaux. C’est d’ailleurs ce qui m’a aidé à survivre. Mais j’étais une exception. C’est vrai, le tribut le plus sponsorisé de l’histoire, c’est qui ? Et bien c’est moins. Mais aucuns n’est comme moins, aucuns de mes tributs. Ils veulent que je les fasse vivre mais ils ne peuvent même pas survivre. C’est la loi du plus fort, le roi Silas. Et j’y ai échappé. C’est tout. Les princes de mes districts sont juste trop sûrs d’eux comme je l’étais, sauf que moi, je peux me le permettre. Parce que j’en ai vu passé et c’est simple, aucuns n’est revenus.
In Real Life
« Le swag est un état d'esprit, le mien est éternel. »
La Parade des Princes. ~ kiss me hard before you go.
Aujourd’hui, c’est le jour de la Parade des Princes à l’Empire. Mais ce n’est pas une raison pour me brusquer. Il est à peine dix heures. Et non devons partir dans la mi-journée en zeppelin pour la Bastide et y dîner toute la nuit. J’entends déjà mes parents crier dès qu’ils passent devant la porte de ma chambre. Oui, je suis encore au lit. Un regard vers le lit de mon petit frère – plus jeune que moi de seulement quelques mois – et je comprends qu’il est lui aussi déjà réveillé et sûrement en train de se préparé. Je décide finalement de me lever. Je vais vers mon armoire… Pourquoi ? Parce qu’il y a un miroir dessus. Et je me regarde toujours quand je me lève, c’est une habitude de narcissique vous ne pouvez pas comprendre. Puis j’attrape un costume et je vais dans la salle de bain, toujours en boxer, sans accordé aucuns regards à mon père que je croise dans le couloir. C’est devenu habituel pour eux, je ne leur parle presque jamais le matin. Ça dépend de mon humeur, ça dépend de si j’en ai envie ou pas et la en l’occurrence, je suis mal réveillé. Une douche plus tard, et des habits enfilés, je descends dans la cuisine de la maison pour déjeuner. Cette maison n’est pas très grande. On fait parti des quelques familles du District I à ne pas être extrêmement riche. Alors la maison est sur deux étages mais est plutôt étroite et peu spacieuse. Enfin bref, on s’en fiche un peu. Mon déjeuner avalé, il est l’heure pour ma mère d’arranger nos costumes, à moi et mon frère. Je la laisse faire, à quoi bon, elle fait ça touts les ans. Si ça lui fait plaisir, si ça la rassure.
Finalement, le moment venu, nous devons aller à la grande place pour prendre le zeppelin qui nous emmènera à la capitale. Je ne le laisse pas paraître, mais tous les ans c’est ce que je préfère, aller à la capitale. Pendant l’espace d’un instant, nous sommes tous les mêmes. On ne se moque pas de moi parce que je suis « plus pauvre » que les autres. Durant cette soirée, je mange comme eux. Je mange à ma faim. Avec eux. Sur la même table. Mais bon, j’ai beau aimé cela, c’est toujours autant ennuyant. Parce que passé une dizaine de minutes, on ne sait plus à quoi penser pour ne pas s’ennuyer. Mais ce n’est pas mon genre d’attendre comme cela, sans rien faire. Je cherche à m’occuper comme je le peux. Finalement je me retrouve dans un des compartiments du dirigeable, assis à coté de mon petit frère. Je ne lui dis rien. Je pourrais presque le sentir trembler. Je sais qu’il est mort de trouille, qu’il a peur. Qu’il a peur d’être tiré au sort et ne plus jamais revoir aucun d’entre nous. Qu’il ne revoit plus jamais sa maison. Son district. Son département. Son école. Sérieusement, s’il crève là-bas, tout ça, ça va vraiment lui manquer ? Je ne pense pas. Je devrais peut-être faire mon rôle de grand-frère et le rassurer, le prendre dans mes bras, le serrer fort mais… Mais je suis Isidor. Et on sait tout les deux très bien que ça n’arrivera pas. Je me contente de le regarder en soupirant, agacé par ses reniflements du à ses geindre. Je finis par lui donner un coup d’épaule et changer de place. Et maintenant, il pleure. Je le dévisage, tout le monde va penser que je suis un personnage horrible et odieux avec sa famille. Puis d’un coup, je me mets à sourire, c’est vrai je viens de m’en rappeler : je m’en fou.
Une fois arrivé sur le sol de la Bastide les ‘‘soldats’’ de la garde royal nous répartissent par table dans l’immense jardin du quartier résidentiel. Ils nous ‘‘trient’’ par département. Je fais tous pour me fondre dans la foule et ne pas devoir me mettre près de mes parents, mon frère et leurs amis. La honte. Je les aime beaucoup mais… pas lorsque l’on est filmé par toutes les caméras du pays. Je me dirige vers le bout de la table ou se trouve les plus jeunes du district, les gens de mon âge quoi. C’est un peu l’équivalent du fond de la classe au lycée en fait. Mais nombreux parmi eux sont des carrières dévoués, espérant se faire tirer au sort à la fin du repas. J’avoue que ça ne me dérangerais pas d’être moi-même désigné. Mais c’est quasi-impossible, il y un nombre effrayant de jeunes dans le district. Je me retrouve à coté d’une ancienne camarade de classe ; Ellie. Elle propose rapidement d’aller se poser quelque part dans les jardins, nous nous retrouvons à peu près à cinq dans un des coins les plus éloignés du jardin présidentiel. Nous parlions tranquillement, on s’amusait presque en fait. Quand Dorean passe par là, je ne la connais que de nom, mais j’ai bien envie de m’amuser un peu c’est pourquoi, lorsqu’elle est assez près, je mets mon pied devant. Elle trébuche et réagit immédiatement. Elle me regarde très méchamment. Très mal en fait. Ce qui m’amuse encore plus. Mon visage se fond en un sourire moqueur. La jeune rousse me pousse, visiblement incrédule et plus qu’en colère. Je rigole encore plus. Puis elle part, l’aire dégoûtée. Finalement, après cette petite blague de mauvais gout apparemment, nous retournons à nos places, le tirage au sort va avoir lieu d’une seconde à l’autre. Les mentors et les vassaux s’avancent maintenant vers le bout de la table. La boule en verre transparente contenant les milliers de noms de probable tributs du District Un.
Soudain, mes muscles se pétrifient, ma gorge se noue et une boule lourde se forme au fond de mon ventre. Je crois d’abord rêver. Je crois que je vais me réveiller en sursaut, mais tout ça est bien réel. Je regarde autour de moi. Les yeux des personnes qui m’entourent sont bien posés sur moi, inexpressifs. « Isidor Klein ? N’ais pas peur, rejoins-nous. » Oui, c’est bien la voix du vassal, Mr. Leroy qui prononce mon nom. Je recule ma chaise, doucement, en prenant soin de ne pas faire de bruit. Je me sens si petit à ce moment précis. Tous les regards sont posés sur moi. C’est la que la « Parade des Princes » prend un sens. Quand il y a des Princes. Et je suis maintenant l’un d'eux. Mon esprit s’embrouille, je ne sais plus quoi penser. Bof, je suis entraîné mais… Je n’ai que seize ans. J’aurais été plus fort dans deux ans, plus résistants. Mais ce n’est pas le moment de penser à ça. Je me retrouve au coté de mon vassal et mes deux mentors qui ne m’accorde que de simples regards. C’est vrai, je n’ai rien de spécial, ils en ont vu passés des tributs comme moi. Je suis comme tous les autres à leurs yeux. Durant les quelque minutes qui suivent, c’est le même schéma. Des noms cités, des jeunes rejoignent le bout de la table. Quand le District Un a ses trois princes, c’est une véritable ovation qui nous est réservée. Certains semblent rassurés, je les comprends, mais d’autres sourient à pleines dents. Sont-t-ils conscients qu’au minimum deux de nous trois vont mourir dans une arène plus sadique que l’on peut l’imaginer ? Je regarde face à moi, un point imaginaire. C’est tout ce que j’ai à faire pour ne pas croiser le regard de ma famille et voir leur état. Je laisse paraître un sourire en coin quand je vois une caméra se poser sur moi.
Les entraînements et l'isolement. ~ don't get too close.
La soirée de la Parade des Princes s’était finit rapidement. Après avoir été tiré au sort, mes mentors nous ont présentés à quelques célébrités de la Bastide. Des futurs sponsors en grande partie. Moi et mes deux ‘‘camarades’’ savions très bien ce qu’il attendait de nous, faire la plus bonne impression possible. Ils n’avaient pas eu besoin de me le dire, Carlos et Elias – gagnants de la première et septième édition. Nous n’avons pas encore été présentés comme il se doit mais leurs noms, comme chaque vainqueur, sont restés graver dans ma mémoire. Même si je le voulais, je ne pourrais pas vraiment les oublier, c’est trop tard. Après le discours final du Roi Silas, nous avons été conduits avec nos mentors et notre styliste dans l’une des cinq tours représentatifs de la capitale. Celle du district un pour notre part. il a beau être tard, alors que nous sommes tout les trois – les tributs, les animaux qui seront lâcher dans deux semaines – nos mentors tiennent à nous donner leur premier conseil. Ils demandent donc tout les deux des tasses de cafés pour ne pas que l’on s’endorme durant leurs explications et conseils. Ils ont bien raison. On s’installe alors tous sur des canapés géants de la salle principale et je ne peux m’empêcher de demander : « Pourquoi est-ce que vous nous laissez tout simplement pas la nuit pour encaisser le fait de notre possible mort certaine ? » J’ai bien conscience que ma phrase ne veut pas dire grand-chose, mais elle est sortie toute seule. Un blanc s’impose aussitôt dans la tour de quelques étages. On entend juste le ronronnement des appareils électriques. Même mes deux mentors n’ont pas de réponses. Je les déteste déjà. « Puis j’suis crevé moi, désolé, je vous laisse travailler en paix. » Puis je me lève et part vers l’appartement qui m’est attribué pour passer les deux prochaines semaines, en traînant des pieds.
Ma première nuit à la capitale fut de loin beaucoup plus différente que je l’aurais imaginé. Les premières heures je ne pouvais pas m’endormir, m’imaginant les pires scénarios de ma future mort. Noyer. Etrangler. Ecarteler. Poignarder. Mort de faim. De froid. De soif. Bref, toutes les morts possibles y sont passés. Et à chaque seconde, à chaque fois que je fermais un œil j’avais l’impression d’être dans l’arène, caché, et qu’un tribut aller me trouvé. C’est donc d’un sommeil léger que je m’endormis finalement alors que le soleil venait de se pointer à l’horizon. Je n’eu pas besoin que mes mentors viennent me réveiller. Je me suis dis que je ne pouvais plus me défiler comme hier soir. Que je ne pouvais plus concevoir de mourir dans quelque jours. Je ne peux plus me laisser abattre. Ça n’a duré qu’une seul soirée, qu’une seule nuit mais je ne dois pas recommencer. Après tout, je suis entraîné, et il se peut que je plaise à quelques sponsors qui pourront m’aider à sortir de la jungle ou je vais devoir survivre. Et puis, j’ai deux champions à ma disposition, et ils semblent déterminés. Alors peut-être qu’eux aussi, qui sait, sont prêt à m’aider. Malgré le petit ‘‘malentendu’’ de hier soir. J’irais m’excuser dès que je serais habillé. Car oui, même ici je dors en sous-vêtement. Je me dirige vers l’armoire qui contient des dizaines de tenues différentes prévus pour mon séjour ici. je choisis une tenue décontractée grise et me dirige au salon ou sont déjà les deux autres princes de mon district et ses champions.
Après avoir déjeuné comme jamais (un grand repas nous avait été préparé) – ou peut-être, c’était parce que nous n’avons pas l’habitude des mets d’ici qu’il nous semble si grand – nos mentors nous ont envoyés au centre d’entraînement de la tour seuls. Ils ont affirmés qu’ils viendraient nous donner un petit coup de mains. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne me sens pas viser du tout. Je pense qu’il me sous-estime carrément. Je m’entraîne depuis longtemps au centre d’entraînement des carrières du district. Ils l’ignorent peut-être, tout comme ils ignorent que j’ai retrouvé toute mon assurance. Ils ont devant eux leur futur champion. Une fois dans l’immense gymnase se trouvant au rez-de-chaussée, je décide de viser quelques mannequins avec ce que je préfère : les couteaux et les shurikens. Je commence donc à m’échauffer gentiment. Comme d’habitude, je ne rate aucunes de mes cibles. Je décide ensuite d’aller à l’atelier de combat aux épées batardes, ce sont mes préférés. Mais malheureusement, je n’ai aucunes idées de quels armes il y aura à la corne d’abondance dans l’arène. C’est pour ça que je me mets en tête de toucher, voir découvrir toutes les armes du centre de façon à pouvoir m’adapter à n’importe quels armes que je trouverais. Et tout, ça se répéta tout les jours. Tous les matins. Escalade, lutte, hache, course, bref, toutes les disciplines y sont passées. Je n’ai jamais fait autant d’exercice physique. Finalement, Carlos et Elias nous conseillèrent de nous trouver des alliés. Mes deux camarades étant d’accord, je décide jouer la comédie et entra avec les deux autres princes de mon district dans l’alliance des carrières. Je dis bien la comédie car une fois dans l’arène, je sais bien que je serais seul. Que je n’aurais ni alliés, ni sponsors, ni mentors, prêts à donner leurs vies pour sauver la mienne. Pour se faire tuer à ma place. Et je conte bien trouver un plan pour ne pas avoir à rester avec d’autres tributs pour ensuite devoir les tuer ou les voir me tuer.
Ces entraînements intensifs durent sept jours. Sept jours avant qu’il se passe quelque chose. Enfin. Le Bal des Princes. Et c’est ce soir. Ce qui veut dire, que je vais enfin voir d’autres personnes. Parce que durant ces sept prochains jours, j’ai déjà eu l’impression d’être enfermé dans une cage. Sûrement pour cela qu’on appelle cette période l’isolement. Pour une des premières fois de ma vie, je me sens seul. Je n’ai personne à qui me confier. Aucuns amis. Aucune famille. Juste des gens que je vais très certainement me tuer. Ou le contraire, je n’en sais rien. Ce soir, je vais rencontrer de futurs probables sponsors, encore une fois. C’est pourquoi, ma styliste me prépare durant toute l’après-midi. Soin du visage et tout le tralala. Pour le soir, elle prévu un simple costumé blanc accompagné d’une veste légèrement rayé de haut en bas couleur or. Pour faire refléter l’orfèvrerie du département un de mon district, ma ville. Je vais enfin pouvoir me changer les idées, oublier la solitude de l’enfermement et les entraînements. Et pourquoi pas, le temps de deux ou trois verres, les jeux ?
Le Bal des Princes. ~
en couuuurs.
Le Passage devant les Juges. ~ prince of disaster.
en couuuurs.
L'interview. ~ glory and gore.
soon.
Les Adieux.
en cours aussi.
L'Arène. ~ born to die.
en couuuurs.
Dernière édition par Isidor Klein le Dim 29 Déc - 14:30, édité 11 fois
Sujet: Re: Isidor Klein ▼ life is a game, maybe you should win for life. Mer 25 Déc - 16:24
Isidor ! Comment il a trop la classe. Contente de voir ce gagnant en tous les cas. Welcome ! J'espère que tu te plairas parmi nous. On est gentils. & On mord sur demande. Si tu as des questions, n'hésite pas. On reste à disposition !... Moyennant finance.
Messages : 7 Date d'inscription : 24/12/2013 Localisation : district un, orfèvrie.
Sujet: Re: Isidor Klein ▼ life is a game, maybe you should win for life. Mer 25 Déc - 22:20
ouais, en plus il est joué par moi ; encore plus la classe! merciii! j'hésiterais pas à vous harceler. je pense d'ailleurs que pour l'histoire, j'aurais des questions, puisque je conte écrire ses jeux!